mercredi 16 décembre 2015

Pour être heureux au bureau, c'est simple : lâchez du lest !

Une amie m’a récemment annoncé qu’elle envisageait de quitter son poste parce qu’elle risquait d’avoir de nouvelles responsabilités en raison d’importants changements au sein de son entreprise.
Complètement submergée et stressée, elle m’a expliqué les objectifs irréalistes que l’on attendait d’elle. Il lui serait tout simplement impossible de faire tout ce qu’elle avait à faire en temps et en heure. Elle voulait démissionner et en finir avec ce poste.
M’étant moi-même trouvée dans une situation similaire, et parce que j’étais son amie, j’ai cherché à l’aider. Je lui ai demandé la chose suivante: "Que se passerait-il si tu ne terminais pas tout dans les temps? Et si, au lieu de démissionner, tu n’essayais pas plutôt de lâcher un peu de lest au boulot?"
C’est une possibilité qu’elle n’avait jamais envisagée.
Et vous?
Aux yeux des introvertis – c’est-à-dire beaucoup d’entre nous – efforts et résultats professionnels sont autant de reflets de nous-mêmes et de notre professionnalisme. Du moins, est-ce ainsi que nous le percevons. Comme nous ne faisons pas partie des membres les plus spontanés, grégaires et sociaux de l’équipe, nous nous sentons obligés de prouver à nos supérieurs que nous sommes intelligents, travailleurs et qu’ils peuvent compter sur nous. Nous sommes les hommes et les femmes de l’ombre, et nos actes parlent pour nous.
Nous connaissons tous quelqu’un qui se la coule douce au bureau. Je pense à un manager de mon ancienne entreprise, qui travaillait souvent de chez lui. Une fois revenu à son poste, il était détendu et semblait ne jamais être en train de travailler. Pourtant, la direction l’estimait beaucoup. Il n’avait pas son pareil pour déléguer et soigner son relationnel.
À vrai dire, j’étais jalouse de lui. J’aurais aimé pouvoir m’en sortir avec son comportement mais ce n’était pas dans ma nature.
Pour des gens comme moi et mon amie, prête à quitter son emploi, l’idée de ne pas faire de son mieux est inconcevable. Ca n’est tout simplement pas une option. Nous nous donnons des objectifs personnels élevés. La déception et la frustration nous envahissent lorsque nous ne parvenons pas à les atteindre. C’est à cause de cette peur de l’échec, véritable épée de Damoclès, que mon amie s’est mise à penser que si elle n’arrivait pas à faire son travail convenablement, mieux valait ne pas le faire du tout.
Il faut d’abord prendre soin de vous
Mais la triste vérité, c’est que beaucoup de patrons ne savent pas qui se donne à 100% et qui fait le minimum syndical. Si vous vous reconnaissez dans cet article, je suis prête à parier que vos 80% d’effort correspondent aux 100% de la plupart des gens. Donc, en se souciant moins de votre travail, vous vous en souciez en fait juste ce qu’il faut.
C’est très bien de vouloir aider et de faire avancer les choses au travail, mais il faut d’abord prendre soin de vous. Vous ne serez d’aucune aide à personne si vous faites un burn out et que vous démissionnez. Donner un peu moins de soi dans les périodes de grand stress ne veut pas dire que vous vous fichez de votre travail mais bien que vous faites passer votre bien-être en premier lieu.
Un dernier conseil: vous pourriez même être plus efficace si vous vous souciiez moins de votre travail. N’oubliez jamais que le mieux est l’ennemi du bien. Quand vous ne vous mettez pas la pression par perfectionnisme, vous exécuter vos tâches plus rapidement et plus aisément. Ayez confiance en votre intuition et en votre expérience. Vous avez tout à gagner à vous délester du poids de la perfection.
Voici mes conseils quand vous faites une crise de panique sous la charge de travail.
Tout d’abord, posez-vous la question suivante: qu’est-ce qui pourrait se passer de pire si je rendais mon travail un jour en retard? Ou si je ne vérifiais pas ce tableau pour la quatrième fois? Ou s’il y avait une coquille dans mon rapport?
Est-ce que je me ferais virer?
C’est peu probable (et, si c’est le cas, cette entreprise n’est de toute façon pas faite pour vous).
Vous savez ce qui se passera probablement? Personne ne s’en rendra compte. Ou bien ils n’en feront pas tout un plat. Il est normal de commettre des erreurs de temps en temps. Rien de grave là-dedans.
Étape suivante, ralentissez et analysez ce qui, précisément, vous stresse. Établissez une liste de choses à faire. Notez les tâches qui engendrent ces sentiments de stress. Parlez-en avec un-e ami-e ou un membre de votre famille.
Vous vous rendre peut-être compte que la situation n’est pas aussi terrible que vous le pensiez. En vous penchant sur vos tâches les unes après les autres (et en gardant à l’esprit que tout n’a pas besoin d’être parfait), vous pourrez faire de réels progrès. Prendre du recul vous aidera à vous débarrasser de cette paralysie, et à être plus efficace.
Que s’est-il passé pour mon amie? Je crois qu’elle a trouvé l’idée de lâcher du lest trop radicale. Heureusement, l’atmosphère s’est améliorée dans son entreprise et on a réduit sa charge de travail. J’espère cependant qu’elle se souviendra de mes conseils si jamais elle se sent à nouveau débordée. Elle mérite d’être heureuse au travail sans avoir à remuer ciel et terre pour atteindre les objectifs irréalistes qu’elle s’est elle-même fixés. C’est aussi valable pour vous.
Ce blog, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Laura Pertuy pour Fast for Word.

mardi 15 décembre 2015

Steve Jobs posait à Jony Ive la même question tous les jours

Steve Jobs a une fois désigné Jony Ive, le responsable du design chez Apple, de "partenaire spirituel". Les deux hommes ont vécu une relation professionnelle et personnelle incroyablement forte.
Lorsque Jony Ive se souvient de son ami et collègue quatre ans après sa mort, ce qui ressort le plus est sa capacité à rester concentré, peu importe le sujet de son travail.
Ive avoue n'avoir jamais atteint un tel niveau de concentration. Steve Jobs lui a fait découvrir grâce à un exercice quotidien combien dire non pouvait l'aider.
Presque tous les jours, Jobs posait à Ive la même question.
Il essayait d'améliorer ma concentration en me demandant "Combien de fois as-tu dit non aujourd'hui ?", a raconté Ive sur la scène du Vanity Fair New Establishment Summit.
D'après Jobs, pour atteindre une concentration maximale, il faut souvent savoir dire non. Le fondateur d'Apple était toujours prêt à refuser des opportunités même si elles avaient l'air géniales.
"La capacité à refuser une chose à laquelle vous croyez avec passion pour vous concentrer sur ce qui se passe est vraiment remarquable", a expliqué Ive. "C'est une chose profondément inconfortable à faire, mais tellement efficace. C'est plus qu'une pratique, c'est plus qu'une habitude… C'est vraiment une aptitude merveilleuse".
Ive reste humble sur son niveau de concentration en comparaison à Jobs, mais Jobs a une fois affirmé qu'Ive était "l'homme le plus concentré que je n'ai jamais rencontré."
Article en entier ici.

lundi 14 décembre 2015

Au travail, découvrez vos talents à l'aide de ces 5 indices

Nous faisons tous l'expérience d'activités qui nous motivent, nous rechargent en énergie positive... et d'autres qui nous sont pénibles et nous demandent des efforts.
Ces dernières années, de nombreuses études, en particulier celles menées par Gallup, par exemple ici, et , sont venues confirmer ce ressenti intuitif.
Mettre en œuvre ses talents au quotidien, c'est bénéficier d'une probabilité 3 fois plus élevée d'avoir une qualité de vie excellente, et 6 fois supérieure d'être impliqué au travail. Cela se concrétise aussi par de meilleurs résultats, en termes de productivité (+ 7,8%) et de profitabilité (+ 8,9%).
Tout le monde y gagne, le collaborateur comme son entreprise!
Voilà qui vous donne certainement envie, mais comment faire en pratique?
Commencez par partir à la recherche de vos talents pour les identifier clairement. Débutez par une étape de réflexion personnelle, en vous aidant de ces 5 indices que j'ai donnés, en octobre dernier, aux participants de tous horizons professionnels à l'Université du Bonheur au travail organisée par la Fabrique Spinoza, dans les locaux de l'INSEEC.
Indice n°1: le désir, l'aspiration
Vers quelles activités êtes-vous naturellement attiré-e? Par exemple: vous aimez lire... quoi? quand? dans quel but?
Ou encore, vous adorez la phase de démarrage d'un projet, réfléchissez à ce qui vous plait et à ce que vous faites précisément dans ces moments.
Pour Etienne, manager et directeur de projet dans un environnement technique, ce qui l'attire sans même qu'il y pense, c'est tout ce qui requiert de l'analyse et de la synthèse. C'est rédiger un document à partir d'éléments nombreux, divers, souvent épars. Hors du travail, il a appris à piloter un avion. Ce qu'il apprécie particulièrement dans cette activité, c'est de pouvoir conjuguer minutie, concentration et expertise technique.
Indice n°2: l'apprentissage rapide. Quelles activités, quelles techniques assimilez-vous très vite?
Pour répondre à cette question, pensez à vos apprentissages récents, mais aussi à ce que vous appreniez vite, facilement quand vous étiez enfant ou adolescent.
Clara, bras droit d'un dirigeant, se souvient de ses facilités à apprendre les langues pendant toute sa scolarité. Aujourd'hui, cela se traduit aussi par une capacité à se familiariser très vite avec l'univers des interlocuteurs de haut niveau qu'elle est amenée à rencontrer, et à être pertinente dans ses interactions avec eux.
Indice n°3: la sensation de flux, d'immersion totale (en anglais, flow)
Au cours de quelles activités ressentez-vous que les choses coulent de source, au point parfois d'en oublier le temps qui passe?
Retrouvons Etienne: à la réflexion, il se rend compte qu'il éprouve cette sensation lorsqu'il anime des réunions d'équipe et avec ses clients. Les échanges et la relation, la possibilité de faire passer des messages tout en écoutant les autres, le portent littéralement.
Pour Clara, ce ressenti d'immersion se produit plutôt dans le contexte de conversations individuelles approfondies. Elle se laisse absorber par l'écoute de son interlocuteur.
Indice n°4: les moments d'excellence
Au cours de quelles activités avez-vous fait l'expérience de moments où vous vous êtes dit "Wow, je crois que j'ai été très bon, mais comment j'ai fait?!" Remémorez-vous aussi des moments où vous avez eu des retours très positifs des personnes présentes.
Clara aime prendre la parole. Quand elle y repense, elle réalise qu'elle a souvent des retours élogieux de son audience. Plusieurs personnes sont venues lui dire qu'elles avaient été impactées durablement par sa formulation, au point de citer ses paroles quelques semaines ou mois plus tard.
Pour Etienne, c'est dans des situations à enjeu fort, par exemple de conflit avec un client, qu'il excelle. Il parvient à assurer une fluidité relationnelle, mais aussi à déclencher des réactions favorables de la part des clients. Ses équipes s'en étonnent souvent.
Indice n°5: la satisfaction
Quelles activités vous donnent de l'énergie, soit pendant que vous les réalisez, soit après les avoir menées ...au point de vous dire "quand puis-je faire cela à nouveau?"
Ce cinquième indice est un aspect essentiel dans la recherche de nos talents: sans plaisir, point de talent! Nous trouvons peu d'intérêt à cultiver les choses qui ne nous nourrissent pas.
Etienne le ressent clairement. Bien que cela ne soit ni sa formation ni son métier d'origine, il prend un réel plaisir à développer une activité, à ouvrir les portes, à échanger avec des partenaires.... et bientôt conclure de nouveaux contrats.
Maintenant, c'est à vous: munissez-vous d'un carnet et d'un stylo, et répondez à chacune de ces questions. Vous le verrez, ce n'est pas forcément facile au début....car nous avons tendance à oublier nos prédispositions naturelles au profit de nos habitudes. Persistez, le jeu en vaut la chandelle, accordez-vous du temps et laisser les idées émerger. D'une manière générale, réfléchissez aux activités qui vous attirent naturellement et analysez leurs points communs.
A partir de toutes vos découvertes, votre avenir basé sur vos talents est entre vos mains: affirmez-les, osez en parler, dans votre vie professionnelle comme dans votre vie personnelle. Revendiquez-les haut et fort et mettez-les en action!
Chaque semaine, au moment de vous organiser, considérez tout ce que vous souhaitez ou devez réaliser. Prenez un instant pour voir comment vos talents vont vous y aider. Et profitez pleinement de ces moments où vous parvenez à tirer parti de vos points forts!
Retrouvez l'article originel complet disponible ici.

jeudi 10 décembre 2015

Ces collègues toxiques qui nous pourrissent la vie au travail

Au bureau, ces collègues sont, derrière leur air affable et sympathique, de véritables tyrans qui persécutent leurs collaborateurs pour mieux réussir, au point de déclencher des burn-outs en rafale. Zoom sur ces personnalités toxiques qui coûteraient chaque année 10 milliards d'euros aux entreprises allemandes.
On ne vous apprend rien en disant que côtoyer certaines personnalités au bureaun'a rien d'une partie de plaisir. Il y a ce collègue (énervant) qui se plaint pour absolument tout, de la clim' au prix de la cantine, cet autre (horripilant) qui lance des petites phrases assassines en réunion ou encore celui (insupportable) qui s'entête à rendre ses propales en retard et nuit au travail de toute son équipe.

Mais il y a des collaborateurs qui, loin d'être casse-pieds ou incompétents, apparaissent au contraire avenants, souriants et efficaces mais pourrissent littéralement l'ambiance au travail en faisant du quotidien de leurs voisins d'open space un cauchemar. Leur nom ? Les "toxifiers", ou personnalités toxiques. Nommés ainsi par la psychologue allemande Heidrun Schüler-Lubienetzki, les toxifiers peuvent tout aussi bien être de simples employés de bureau que se glisser dans le costume du PDG. Ils ont en revanche un point commun : ils sont prêts à utiliser tous les moyens pour faire carrière, quitte à écraser les collaborateurs sur le passage.

Les toxifiers, ces pervers narcissiques d'open space

Avec son époux, Heidrun Schüler-Lubienetzki s'est longuement intéressée à la personnalité des toxifiers et elle en a tiré un livre, sorti cette année en Allemagne sous le titre Persécution au bureau : des stratégies pour gérer les fauteurs de troubles. En se basant sur ses recherches dans le monde du travail, la psychologue et son mari estiment qu'environ 5% à 10% des salariés sont des personnalités toxiques.

La relative fréquence des personnalités toxiques en milieu professionnel ne rend pas pour autant leur reconnaissance facile. Au contraire, d'après la psychologue, les toxifiers seraient très difficiles à discerner. Et pour cause : très appréciés par certains de leurs collègues, ils seraient à l'inverse détestés par d'autres collaborateurs. C'est justement cette polarisation de sentiments si extrêmes que contradictoires qui doit vous mettre la puce à l'oreille. "Quand une personne suscite des réactions diamétralement opposées, qu'elle est cordialement détestée ou au contraire très appréciée, il y a des chances que vous ayez affaire à une personne toxique ", explique Heidrun Schüler-Lubienetzki au site allemandSpiegel .

Les toxifiers aiment soumettre les autres à leur pouvoir

Autre trait de caractère commun aux toxifiers : leur caractère imprévisible. Charmants et serviables, ils peuvent se montrer l'instant suivant cruels et sans pitié. Selon la psychologue, il s'agit généralement de personnes sensibles, qui savent cerner l'ambiance qui règne dans une équipe et en jouer à des fins personnelles. Se servant de leur sensibilité, les toxifiers n'hésitent pas à tyranniser psychologiquement leurs collègues dans le but de prendre le contrôle et le pouvoir. D'après le couple Schüler-Lubienetzki, les toxifiers sont d'autant plus difficiles à détecter qu'ils tissent généralement des liens d'amitié avec leurs victimes. Quant à leur manière intrigante d'agir, elle reste souvent inaperçue des autres collaborateurs.

N'agissant jamais au hasard ou de manière impulsive, les personnalités toxiques agissent au contraire avec préméditation dans le seul but d'asseoir leur pouvoir personnel et de récolter des récompenses comme un statut social supérieur, la reconnaissance, l'argent ou même parfois des relations sexuelles. Dans leur livre, les deux psychologues décrivent le cas d'un top manager qui lors d'une réunion, a jeté le portable de son collègue dans une poubelle parce qu'il était gêné par la sonnerie. En réalité, l'objet du litige importe peu au toxifier : il recherche avant tout le pouvoir et la soumission des autres.

Le mauvais management, terreau des toxifiers

Le problème, expliquent les Schüler-Lubienetzki, c'est que le monde du travail actuel, où le management par la peur ou l'absence de hiérarchie, fournissent un terreau fertile à la prolifération des personnalités toxiques. En rendant l'ambiance au bureau insupportable, les toxifiers poussent leurs collaborateurs à la démission ou au burn-out. Et tout cela a un coût, que les auteurs du livre estiment à 10 milliards d'euros de dommages chaque année. Selon eux, certains milieux professionnels souffrent littéralement d'épidémies de personnalités toxiques. C'est le cas du secteur politique, du marché de l'art, des marchés financiers et des médias où "avoir des compétences toxiques est presque essentiel pour survivre", notent les deux psychologues.

mercredi 9 décembre 2015

Des open space vraiment trop "open"

Des open space vraiment trop "open"

90%
des Français ont déjà surpris une conversation personnelle d'un collègue.
71%
des Français ont déjà entendu un collègue se plaindre de son espace de travail.
65%
des Français ont déjà demandé à un collègue de faire moins de bruit.
62%
des Français ont déjà eu le sentiment qu'un collègue regardait leur écran sans le demander.
36%
des Français ont déjà demandé à un collègue de ranger son espace de travail.
Source: sondage Opinion Way réalisé du 20 au 23 octobre 2015, auprès d’un échantillon de 1003 salariés de bureau d’entreprises de 100 salariés et plus, regroupés sur le même site.

Venez découvrir notre nouveau site web !

Nouvelle version de notre site web spécialement dédié à nos actions différenciantes en formation et sensibilisation par le théâtre ! On partage et.. à vos likes !

http://www.arhesconseil.fr/